Ce qui est rigolo est quand je lance un épisode de V, je me dis que je n’ai tout de même pas une heure trente à perdre avec ces bêtises et que je vais survoler l’ensemble. Et fatalement, je finis par me poser, happé par ce qui se passe et je regarde l’intégralité.

Pour ce V, feuilleton 2, 1er épisode, c’est vraiment le Mike’s show. Il est partout, il est trop fort, il est souvent en danger, mais s’en sort sans égratignures, il a plein de plans (relayant par ailleurs Juliet en retrait, elle qui était le leader de la résistance lors de la 1er saison) et il n’a pas de scrupule à faire prendre des risques inouïs à Kathleen ou à Martin. Par contre, il est le seul à finir en aide à Robin qui désire avorter de son bébé lézard, renvoyant les cathos et les conservateurs à leurs chaumières, en appuyant le fait que c’est à la jeune fille de faire ce qu’elle désire de son corps. Je dis bravo. Pas comme Juliet qui tente encore de dissuader Robin sur la table même d’avortement, bouuuuu.

De l’autre côté, Diana est un pur bonheur de comique involontaire. Jane Badler ne sait jouer que la moue boudeuse, le personnage n’arrête pas de se faire remettre en place par les autres Visiteurs et la voir croiser les bras (au moins une demi-douzaine de fois dans l’épisode) me fait hurler de rire systématiquement. Pas certain que ce soit le but voulu.